Sans doute, l’entends-tu doucement poser coudes sur la pierre. Sans doute, l’imagine-tu se pencher vers le vide comme s’il attendait d’y être poussé (cauchemars, rêves, adrénaline de la mort venant vous aimer). Alors, tu te dis encore qu’il serait bon de faire venir les formalités, mais rien n’obéit à tes humeurs. Ton cœur est tourmenté par les simples délicatesses du corps s’agitant à côté de toi.
« Qu’êtes-vous ce soir ? Un rubis, un diamant ? »
Sourire en coin, méfait pendant sur le bout de tes crocs : il n’y a pourtant rien à mordre sinon les restant d’humanités vous composant vous et lui. Sans doute la même espèce, pris dans un, je ne sais quoi vous tordant. Qui de vous deux gagnerait un duel à poings fermés ? Tu sais te battre Amour, tu n’aimes pas cela (tu détestes la sensation de ta chair touchant une mâchoire, le coup lancé et la grimace tordant toi, l’adversaire, la foule éprise de la violence vous unissant.).
« Une pierre salie par des mains la frottant trop souvent ? »
Mais toujours, tu ne sais mettre mot sur ce qui te dérange autant. Brille-t-il vraiment ? Qu’y a-t-il de si intéressant dans le fait d’investir dans un homme se perdant ? Un mystère, un marché inconnu, le plaisir que tu ne retrouverais pas même si vos peaux réussissaient à se toucher. Tu n’oses à peine imaginer.